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Le réseau Impaact (35) réunit ses partenaires autour de la culture des céréales

Le | Cooperatives-negoces

Le réseau de négoces IMPAACT, et l’entreprise sociétaire Houel, organisaient le 21 juin une journée technique destinée aux agriculteurs à Plesder (35), au nord de Rennes, sur la plateforme d’essais de La Motte-Beaumanoir. 250 exploitants, principalement éleveurs laitiers, ont échangé sur les outils pour concilier rendement et pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, avec l’intervention d’experts partenaires.

« Nous nous sommes focalisés sur les céréales, dont les surfaces sont en augmentation dans la zone. Ces cultures suscitent beaucoup d’attentes de la part des collecteurs et des éleveurs », explique Jean Crosnier (photo), animateur sur la région Ouest depuis avril 2018. Génétique plus résistante aux maladies, outils d’aide à la décision pour piloter la fertilisation, solutions alternatives aux produits phytosanitaires, sans oublier la mise en marché des céréales… Autant de thèmes présentés aux exploitants. Tour d’horizon.

Smag mettait en avant l’outil de gestion globale d’exploitation Atland, qui permet de lier l’agriculteur et son conseiller. Les préconisations sont envoyées directement à l’éleveur, dont les pratiques sont en contrepartie tracées. Atland répertorie les 23 points de contrôle réglementaire sur les produits phytosanitaires, dont le cumul des matières actives.

Semences de France présentait la diversité de sa gamme variétale de blés. Lesquels sont testés sur la plateforme en parcelles traitées et non traitées pour évaluer, notamment, les variétés les plus résistantes aux maladies, à côté des classiques critères de rendement et de qualité.

((Photo)) Philippe Duboing, commercial semences autogames chez Semences de France.

Sébastien Breton, d'Atlantique Céréales, structure de commercialisation des céréales, rappelait aux agriculteurs l’enjeu de la mise en marché de la collecte. La structure travaille uniquement avec des négociants et collecte 1,1 million de tonnes, dont 350 000 tonnes en Bretagne. Le réseau Impaact pèse pour environ 40 % de l’apport breton.

Le message de la société BASF : une bonne protection fongicide nécessite d’intervenir au bon stade ! Pas facile dans le cas du métier d’éleveur, dont les tâches sur l’exploitation sont très diverses et qui disposent de variétés différentes. « Une idée : regrouper les variétés par précocité afin de gérer plus facilement les interventions », explique Marie Bonnemason, responsable client chez BASF.

Même sujet pour Bayer, mais au stade floraison. « Une mauvaise protection fongicide peut entrainer la présence de mycotoxines, explique Elise Riblet, animatrice commerciale Bretagne chez Bayer. Leurs présences impactent fortement la production porcine, au niveau de la reproduction, de la fertilité, de l’alimentation et des défenses immunitaires. »

De Sangosse mettait en avant l’importance de la qualité de la pulvérisation avec l’utilisation de buses anti-dérives et l’utilisation d’adjuvants.

Syngenta compte développer sa gamme d’orges hybrides Hyvido, une génétique plus résistante aux maladies. 7000 hectares sont cultivés au sein d’Impaact. L’objectif est d’augmenter les ventes de 10 à 15 % en 2018. La société développe également, avec Houel, l’OAD Avisio sur le choix variétal et la préconisation en protection fongicide. Objectif : justifier les interventions. Sur la photo, l’équipe de Syngenta région Ouest : Laurent Durocher, ingénieur compte, Thierry Tuzelet, responsable mise en marché et Jean-Alain Moysan, ingénieur compte.

Le stand de Dekalb vantait les atouts du colza et des semences certifiées. « Nous expliquons l’intérêt d’un semis précoce pour gérer la pression altises, explique Juliette Chanterenne, ingénieur technico-commercial chez Dekalb. Le levier agronomique est le seul moyen de lutter contre ce ravageur. »

Arysta communiquait sur les biostimulants. « Nous expliquons que ces produits sont désormais réglementés, qu’ils disposent d’une homologation par l’Anses, et qu’ils sont différents des produits de biocontrôle », explique Romain Richard, ingénieur développement marketing Ouest. Ils sont développés sur colza, maïs et céréales à paille.

Yara présentait son nouvel OAD Atfarm, un outil satellitaire qui permet le pilotage de la fertilisation. Il s’appuie sur la technologie N-Sensor. L’OAD est gratuit pour la saison 2018, et disponible sur www.atfarm.fr. Tiphaine Varon, responsable développement des outils et services chez Yara.