Référence agro

Les coopératives de l’Ouest, actrices du territoire

Le | Cooperatives-negoces

Les bonnets rouges sont rangés, au moins temporairement. Mais la spécificité bretonne demeure. Un message que Coop de France Ouest, qui rayonne aussi sur les Pays de Loire et la Normandie, s'est employée à démontrer lors d'une rencontre sur le stand de la coopération, le 24 février, sur le Salon de l'agriculture. Principaux messages développés : un poids significatif en termes d'emploi et de développement au cœur des territoires, bien sûr ; un rôle en amont et en aval de la chaîne alimentaire, aussi, avec un besoin soutenu d'innovation. Mais surtout une capacité d'investissement de l'ordre de 500 M€ par an qui illustre une volonté de développement local comme international.  En amont, les coopératives engagent une réflexion sur les moyens d'accompagner le besoin croissant en capital des nouveaux arrivants, au sein d'exploitations de plus en plus importantes. Les réponses peuvent être construites avec des pools bancaires, à l'appui d'un engagement des structures régionales de l'Etat. En aval, les coopératives entendent investir les différents circuits de commercialisation et se repositionner sur les marchés à l'exportation. La reconquête de la compétitivité, freinée par l'écotaxe ou le non accès au Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), reste une revendication majeure des coopératives. « Les difficultés de la région Bretagne viennent du recul de sa production : moins 50 % en dinde, - 25 % en poulet, - 32 % en bovins viande et - 10 % en porcs en dix ans comparé à l'Allemagne », ont illustré les représentants de Coop de France Ouest qui attendent des signes positifs forts de la part des politiques.


Photo : de gauche à droite, Jean-Louis Cade, président de Garun la Paysanne ; Jean-Claude Orhan, président de la Cecab (56) et Jean-Marie Gabillaud, président de Coop de France Ouest.