Les coopératives de l’Ouest au chevet des exploitants
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La situation des filières agricoles de l’Ouest de la France ne s’est pas améliorée. Les coopératives de l’Ouest, réunies lors de l’assemblée générale de Coop de France Ouest le 18 mai, ont décidé de renforcer leurs actions envers les producteurs.
« Les coopératives ne sont pas de grosses machines qui ne bougent pas. Il faut le dire », a insisté Jean-Marie Gabillaud, président de Coop de France Ouest à l’occasion de l’assemblée générale qui s’est tenue à Rennes, le 18 mai. Face à la crise des filières agricoles, les structures ont décidé de mettre les bouchées doubles pour venir en aide aux exploitants : ouverture de ligne de crédits, aide aux trésoreries, accompagnement sur la partie technico-économique, collecte de la production assortie d’un paiement rapide, encadrement des relations entre les producteurs et les transformateurs, figurent parmi les mesures principales mises en place. Stéphanie Ayrault.
Photo : Jean-Marie Gabillaud, président de Coop de France Ouest et Virginie Allaire-Arrivé, la directrice.
« Plus d’Europe, plus d’Europe, plus d’Europe, a également martelé Jean-Marie Gabillaud. Il faut que les coopératives de l’Ouest soient en mesure de s’adapter aux exigences de tous les consommateurs européens ». Toutefois, Coop de France Ouest dénonce les distorsions de concurrence entre les pays européens, notamment avec l’Allemagne. « Les pays européens utilisent toutes les marges possibles pour avantager la compétitivité de leurs filières… sauf en France », a rappelé le président.
Par ailleurs, Coop de France Ouest entend soutenir la filière biologique : un marché de niche, mais qui représente tout de même 4 % et « est en devenir ». La structure vient d’éditer un document intitulé « Agriculture biologique : les solutions coopératives », qui donne un panorama complet de l’activité biologique et de la présence des coopératives de l’Ouest sur ce marché.
Pour Jean-Marie Gabillaud, « c’est dans la difficulté que l’on fait des choses intéressantes ». Même s’il espère des jours meilleurs pour les filières agricoles de l’Ouest.