Les coopératives, partenaires durables des éco-consommateurs
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((/public/mangin_philippe_petit.jpg|mangin_philippe_petit.jpg|L))__« L’agriculture, l’agroalimentaire et l’agro-industrie recèlent des gisements considérables de nouvelles applications durables pour l’éco-consommation ».__ Ce message délivré par Philippe Mangin, président de Coop de France, lors du congrès des coopératives, le 10 novembre, était étoffé par la liste des secteurs concernés : nutrition-santé, énergies renouvelables, éco-matériaux, biotechnologies, chimie vert ou blanche… Les coopératives se situent naturellement au cœur du développement durable, qui plus est avec une logique territoriale. « Grâce à la structuration des filières agricoles et agroalimentaires, attachées aux bassins de production, rigoureuses dans les normes de sécurité sanitaire et qualitative par les signes de qualité », les coopératives prennent toute leur place dans les débats en cours sur l’environnement. C.D. __''Photo : Philippe Mangin, en clôture du congrès Coop de France, le 10 novembre à Paris''__ L’implication des coopératives dans les régions constituent souvent une condition importante de réussite de certaines mesures. On pense ainsi à la certification HVE, ou haute valeur environnementale des exploitations, pour laquelle Philippe Mangin s’est dit « prêt à y aller, si une simplification des démarches en cours était engagée ». La démarche Agri-Confance (128 coopératives engagées, 30 000 exploitations), constitue le porte-drapeau de « la coopération pour l’alimentation durable ». Une démarche qui peut être relayée dans l’ensemble des coopératives par le modèle de diagnostic et de notation « Deeppcoop », qui évalue le positionnement de l’entreprise en termes de développement durable. Le ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, lors de son discours de clôture a certes répondu pour l’essentiel aux questions économiques liés au revenu des agriculteurs et à la volatilité des cours. Mais il a mis en avant un concept qui lui tient à cœur : parler d’une Politique alimentaire et agricole commune, plutôt que purement agricole. Afin de souligner qu’au final, les consommateurs européens sont les principaux concernés dans les politiques de sécurité alimentaire et sanitaire développées par l’Union.