Les cultures spécialisées se mettent au vert

((/public/Sival_bio.jpg|Sival_bio.jpg|L))__Ce fut la deuxième édition sur la production durable. Le salon des cultures spécialisées, le Sival, qui s’est tenu à Angers du 12 au 14 janvier 2010, a été l’occasion de démontrer que les filières vigne et fruits et légumes ne manquent pas de ressources pour se mettre au vert.__ % %% % %% Solutions alternatives aux pesticides, haute valeur environnementale, agriculture biologique, énergie, bilan carbone, développement durable étaient au menu du salon des cultures spécialisées, le Sival, qui a fermé ses portes le jeudi 14 janvier. Après deux éditions plutôt moroses, les filières vigne et fruits et légumes ont montré leur dynamisme pour sortir des impasses techniques, suite aux retraits de certaines substances actives majeures, et répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement. Les conférences ont fait la part belle à la production durable, le thème choisi par les organisateurs du salon pour trois ans. Et les exposants affichaient des messages axés sur l’environnement. Stéphanie Ayrault “'Photo : Les acteurs de la filière bio des Pays-de-la-Loire et de Bretagne faisaient stand commun au Sival, qui a fermé ses portes le 14 janvier 2010.'” Le 14 janvier était entièrement consacré au bio, afin d’apporter aux producteurs des réponses techniques mais aussi pour organiser la commercialisation. « Les collectivités vont devenir un débouché majeur pour l’agriculture biologique », indique Bruno Aquilina, d’Interbio Pays-de-la-Loire. Les acteurs de la filière bio des Pays-de-la-Loire et de Bretagne faisaient stand commun et les organisateurs du salon avaient édité un répertoire spécifique sur les exposants impliqués dans cette filière. __Environnement : de la communication aux actes__ La majeure partie des stands s’était mis au vert, à l’image des coopératives et négoces. Avec une communication axée sur les stratégies alternatives, la Coopérative agricole des maraîchers nantais, la CAMN (44), avait invité la société Ithec qui propose des produits de lutte contre les maladies et ravageurs à base de microorganismes. « Nous privilégions les produits respectueux de l’environnement, même s’il ne sont pas toujours simples à mettre en place sur le terrain », explique Claude Bizieux, responsable commercial à la CAMN. La Coopérative du Val de Loire, CAPL (49), mise sur la confusion sexuelle en viticulture. « Cette année nous devrions atteindre les 250 hectares, contre 82 l’an dernier, explique Sébastien Beauvallet, responsable communication à la CAPL. Ce qui nous positionne comme les premiers fournisseurs de cette solution en Anjou et dans le Saumurois ». __22 000 visiteurs__ Selon Bruno Dupont, président du Sival, cette édition 2010 a été marquée par de vrais indicateurs de confiance : « le Sival a joué pleinement son rôle de catalyseur des énergies », indique-t-il. Malgré les conditions climatiques désastreuses du premier jour qui ont freiné la venue des visiteurs, notamment bretons, le salon a accueilli pas moins de 22 000 personnes et 600 exposants.