Les Ets Sansan, un site de visite très apprécié des touristes

Le 17 juillet, une quinzaine de vacanciers a, durant une heure et demie, découvert le négoce Sansan, ses productions et les différents métiers de l’entreprise, sur le site de Mezin. « L’idée nous a été suggérée par le directeur du club de vacances voisin, confie Corinne Sansan, en charge de la communication. Dans la région, le tourisme « vert » se développe. L’occasion de faire comprendre aux touristes ce que deviennent les cultures qu’ils voient dans les champs, à commencer par le blé. L’occasion surtout de prendre le temps d’expliquer notre métier et de le défendre ».

Des échanges très riches

Deux autres visites sont prévues les 30 juillet et 13 août. « Pour la première visite, c’est mon frère, Alain, pdg du négoce familial qui a joué les guides, précise-t-elle. Un rôle très apprécié tant les échanges furent riches. Il leur a expliqué les différents moments clés d’une campagne agricole : les semis, la morte saison, le suivi des cultures, la récolte, le stockage et la conservation et enfin, la livraison aux industriels. » Sous forme de jeu, les visiteurs devaient ensuite reconnaitre chaque espèce semée et deviner sa future utilisation, en alimentation humaine, animale mais aussi pour les biocarburants.

Créer des vocations

« Beaucoup ont été surpris par la diversité des productions mais aussi par le nombre de métiers qui compose notre entreprise : manutentionnaire, chauffeur, chef de silo, magasinier, responsable qualité, administratif… Présenter notre activité en détail vise aussi à mieux faire connaitre le monde agricole et pourquoi pas, à créer des vocations chez les plus jeunes. L’un d’entre eux a d’ailleurs souhaité visiter les silos. C’est avec plaisir que nous avons répondu à sa demande ». La diversité du public accueilli a surpris l’équipe Sansan : de toutes les régions françaises, de tous milieux sociaux, de tous âges.

L’inévitable question sur les phytos

Bien sûr, la question des produits phytosanitaires a été évoquée. « C’était inévitable, poursuit Corinne Sansan. Nous leur avons expliqué le rôle du Certiphyto attribué aux agriculteurs et insisté sur le fait que chaque épandage était raisonné. L’enjeu était aussi de montrer que les deux systèmes, bio et conventionnel, avaient chacun leur place, qu’il ne fallait surtout pas les opposer. »

Pas de doute, cette opération sera reconduite l’année prochaine. « D’ici là, nous aimerions aller à la rencontre des jeunes, dans les écoles primaires des villages voisins, précise-t-elle. Nous devons aider les agriculteurs à reprendre la main sur la communication autour de leur métier. »