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Les fermiers de Loué vont bénéficier du plan de relance pour construire de nouveaux silos

Le | Cooperatives-negoces

Les fermiers de Loué souhaitent développer l’autonomie et la diversification protéique pour nourrir les volailles. France Relance vient d’accorder à la coopérative sarthoise une enveloppe de près d’un million d’euros pour accompagner la création de sept silos.

Les fermiers de Loué vont bénéficier du plan de relance pour construire de nouveaux silos
Les fermiers de Loué vont bénéficier du plan de relance pour construire de nouveaux silos

C’est une question que Yves de la Fouchardière, le directeur général des Fermiers de Loué, se pose depuis des années : comment relocaliser les protéines végétales consommées par les 28 millions de volailles élevées chaque année par nos 1100 adhérents ?

La coopérative fait déjà office de bon élève, avec seulement 7 % de l’alimentation importée, majoritairement du soja non-OGM. « Nous sommes dans une zone de polyculture-élevage, alors 70 % de notre alimentation est produite par nos éleveurs », indique Yves de la Fouchardière. Si une petite partie des protéagineux est importée, 100 % des céréales utilisées dans l’alimentation sont produites dans le secteur, sur 24 000 ha de terrain. Elles sont ensuite transformées à Alifel, l’usine de la coopérative, qui produit 350 000 tonnes d’aliments par an.

Sept silos pour un montant de 2,7 M€

Pour aller encore plus loin dans la diversification et la relocalisation des protéines, la coopérative vient d’obtenir un financement de France Relance, qui lui permettra de construire sept nouveaux silos sur le site d’Alifel, à Loué. 40 % des 2,7 M€ seront pris en charge par l’État, de quoi réduire le temps de retour sur investissement de 35 à 20 ans.

La coopérative n’a pas vocation à cultiver, récolter et stocker elle-même, mais s’appuiera sur les OS de ses éleveurs. Les fermiers de Loué, qui ont accompagné le développement d’une filière soja dans le département, en 2015, n’ont pas encore déterminé quelles seraient les nouvelles sources de protéines qui entreront dans ces silos. « Nous allons nous intéresser à toutes les sources de légumineuses, tout est à construire ! » se réjouit Yves de la Fouchardière. Les silos devraient être construits au cours du printemps 2022 pour être opérationnels en 2023.