Les loisirs verts, dans la stratégie de Natura’pro
Le | Cooperatives-negoces
Le groupe coopératif NATURA’PRO (07/26), vient de racheter l’entreprise Loisirs Verts, spécialisée en motoculture. Un domaine d’activités que beaucoup de distributeurs ont abandonné au fil des années, mais qui, pour le groupe Drôme-Ardéchois, s’inscrit dans la stratégie d’entreprise. Explications avec Sylvain Robinet, directeur général du Groupe Natura’pro.
Référence-appro : Qu’est-ce que le rachat de Loisirs Verts va apporter à Natura’pro ?
Sylvain Robinet : « Nous avons racheté le 1er juillet 2018 le fonds de commerce de Loisirs Verts à Davezieux (07) car cette entreprise familiale, spécialisée dans la motoculture, porte les mêmes valeurs que notre groupe. Nous sommes déjà implantés dans le nord-Ardèche, où nous possédons des magasins Gamm Vert et réalisons 12 M€ de chiffre d’affaires sur le bassin d’Annonay pour l’ensemble de nos activités. Loisirs Verts, avec un chiffre d’affaires de 1,3 M€, vient renforcer notre activité motoculture/irrigation qui pèsera plus de 6 M€ dans le groupe. Nous allons avoir accès à de nouvelles marques sur ce territoire ainsi qu’à de nouveaux produits, comme la robotique, absente jusqu’à présent de notre activité.
R.A. : Pourquoi avoir maintenu l’activité motoculture au sein du groupe ?
S.R. : Natura’pro est un groupe multimétiers où la distribution, avec les jardineries, l’irrigation et la motoculture représentent plus de la moitié de notre chiffre d’affaires. Alors que de nombreux distributeurs ont abandonné l’activité motoculture il y a une dizaine d’années, nous avons choisi de la conserver, car elle est stratégique pour le territoire diversifié que nous couvrons avec nos 50 sites. De nombreux campings, des villégiatures, des collectivités, des paysagistes ainsi que des particuliers demandent ce type de service et de produits. Et cela complète notre offre en matière d’espaces verts et d’irrigation.
R.A. : Avez-vous d’autres projets à venir ?
S.R. : Les zones couvertes par Natura’pro, particulièrement le Sud, s’inscrivent dans une mutation des productions et par une baisse des surfaces de grandes cultures depuis plusieurs années. Ces situations complexes entraînent tout naturellement des réflexions de notre environnement pour poursuivre notre mission d’accompagnement de nos associés coopérateurs. Notre groupe multimétiers peut en effet répondre à ces problématiques. Pour autant, aucun projet de fusion n’est pour l’instant sur le point d’aboutir, même si des réflexions existent. »