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Les négoces viticoles déploient le biocontrôle

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L’adoption de Romeo, stimulateur des défenses naturelles de la vigne, illustre le terrain que gagne les solutions alternatives aux produits conventionnels en vigne. C’est le message que BASF, qui commercialise Romeo, a voulu mettre en avant les 10 et 11 juillet, dans le Beaujolais et le Lubéron, avec deux négoces locaux : Omag et Soufflet Vigne. Développée en partenariat avec Agrauxine, cette solution à base de levure inerte stimule naturellement les défenses naturelles de la vigne en préventif, face à l’oïdium et au mildiou.

Bio et biocontrôle, 40 % des ventes d’Omag

Dans le Lubéron, le négoce Omag travaille sur plusieurs filières : maraichage, arboriculture, grandes cultures, et donc vigne. La structure accompagne notamment la certification Haute valeur environnementale et propose différentes formations : détection des nuisibles en lutte intégrée, Certiphyto, accompagnement environnemental… « Les solutions de biocontrôle sont historiquement préconisées par nos conseillers, en particulier avec le maraichage », précise la structure. Une politique qui dépasse la seule vigne : biocontrôle et solutions utilisables en bio représentent 40 % des ventes d’Omag.

Soufflet vigne, 35 % de phyto en moins sur 2019

Du côté du Beaujolais, c’est un autre négoce, Soufflet Vigne, qui a pris la parole. Présente dans les grands vignobles français, le groupe a rappelé son engagement, entre 2010 et 2013, dans l’expérimentation du programme OPT’IFT, conçu pour limiter l’utilisation de produits phytosanitaires. OPT’IFT est déployé, depuis, sur tous les vignobles d’implantation de Soufflet Vigne. Le groupe, qui s’appuie aussi sur le contrôle de la qualité de la pulvérisation Evidence ou l’outil d’aide à la décision Vitirisk, revendique une baisse moyenne de 35 % des traitements phytosanitaires en 2019.