Omag et Soufflet vigne s’approprient les solutions de biocontrôle
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Sur 2019, la pression du mildiou reste relative jusqu’à présent, les fortes chaleurs et la canicule de la fin juin favorisent le développement de l’oïdium. Dans ce contexte, différents acteurs locaux du Beaujolais et du Luberon ont souhaité afficher leur engagement pour une protection raisonnée de la vigne à l’aide du biocontrôle. Deux points ont été organisés, les 10 et 11 juillet, à l’initiative de BASF, pour mettre en avant le déploiement de la solution Roméo. Développée en partenariat avec Agrauxine, le produit à base de levure inerte stimule les défenses naturelles de la vigne en préventif, face à l’oïdium et au mildiou.
Omag et Soufflet Vigne, deux négoces engagés dans le biocontrôle
Dans le Luberon, le négoce Omag accompagne notamment la certification Haute valeur environnementale (HVE) et propose différentes formations : détection des nuisibles en lutte intégrée, Certiphyto, accompagnement environnemental… « Les solutions de biocontrôle sont historiquement préconisées par nos conseillers, en particulier avec le maraichage », précise la structure.
Du côté du Beaujolais, c’est un autre négoce, Soufflet Vigne, qui a pris la parole. Présente dans les grands vignobles français le groupe a rappelé son engagement, entre 2010 et 2013, dans l’expérimentation du programme Opt’IFT, conçu pour limiter l’utilisation de produits phytosanitaires. Opt’IFT est déployé, depuis, sur tous les vignobles d’implantation de Soufflet Vigne : Champagne, Bordeaux, Bourgogne, Beaujolais, vignobles du Sud. Soufflet Vigne revendique une baisse moyenne de 35 % des traitements phytosanitaires en 2019, suite à celle de 27 % en 2018. « Le développement de stimulateurs de défenses naturelles comme Roméo permet de sécuriser les récoltes et joue donc un rôle clé dans cette stratégie », explique-t-on du côté de Soufflet Vigne.