L’industrie de la nutrition animale s’inquiète face à la crise

« Notre industrie nourrit actuellement, sans pessimisme excessif mais avec réalisme, quelques inquiétudes pour ses 317 sites de production et ses 12 000 salariés ». Adolphe Thomas, président du Snia, qui s’exprimait le 28 mai, à Paris, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle du syndicat, a précisé que les industriels de l’alimentation animale avaient enregistré une baisse de 8 % de leurs chiffres d’affaires au cours du premier trimestre 2009 par rapport à la même période de l’an passé. « Notre industrie ne peut pas bien aller quand nos clients se trouvent en situation critique », a-t-il confié, faisant en particulier allusion aux difficultés rencontrées par les éleveurs laitiers et porcins.

Afin de structurer ses démarches de développement durable, « une des voies de progrès de la profession », le Snia a décidé de créer avec les autres syndicats de la nutrition animale et l’Institut technique Tecaliman, une mission technique sur ce thème. Celle-ci sera chargée de répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement de mise en place d’indicateurs environnementaux. Y.R.