L’union Cérévia (21) configurée pour accueillir d’autres coopératives
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Cérévia poursuit les travaux sur son silo de Fos-sur-Mer. 30000 tonnes de stockage vertical supplémentaires devraient prochainement sortir de terre, portant la capacité totale du site à 60000 t. « Cette extension était indispensable face à l'affluence, de plus en plus régulière de navires jaugeant 30000 t, indique Laurent Vittoz, directeur général de Cérévia. Elle permet aussi d'accueillir de potentiels partenaires. Des pourparlers sont menés depuis plusieurs mois avec certaines coopératives, d'autres vont s'enclencher, indique-t-il. Le périmètre de notre union, composée aujourd'hui de sept coopératives (1) devrait, en toute logique, s'agrandir dans l'année à venir. Si la refonte de notre modèle, engagée depuis plusieurs mois a, au départ, suscité quelques interrogations, aujourd'hui, elle séduit ».
Un système basé sur un prix commun auquel sont ajoutées des primes à la qualité. Les nouvelles installations se caractérisent par des équipements de haute technologie pour assurer la ventilation et la régulation thermique des blés, orges et maïs stockés.
Concernant la campagne d'exportation, elle a débuté sur une bonne dynamique, comme l'an passé. La visibilité est toutefois très faible après le mois de décembre. « Au niveau mondial, les céréales françaises ne sont pas compétitives, souligne Laurent Vittoz. Elles sont de 5 à 10 € trop chères. Nos clients habituels que sont l'Espagne, le Maroc ou l'Algérie se positionnent pour l'heure sur d'autres origines ».
En chiffres Cérévia, c'est :
- 7 coopératives : Dijon Céréales, Bourgogne du Sud, Seine-Yonne, Cérépy, Terre Comtoise, Terre d'Alliance et La Dauphinoise
- 20000 agriculteurs
- 3,3 Mt de céréales commercialisées : 45 % à l'export, 55 % sur le marché intérieur
- 15 % de la meunerie française