Référence agro

L’union nationale des coopératives met l’environnement au cœur de ses enjeux

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__Les deux débats qui clôturaient le 22 janvier l’assemblée générale d’InVivo, à Paris, ont convergé vers un véritable plaidoyer pour le changement, articulé autour des enjeux alimentaires et écologiques__. Alors que Jean Viard, sociologue, invitait l’agriculture « à devenir un grand parti de proposition », Michel Griffon, directeur du département ecosystèmes à l’Agence nationale de recherche, présentait le changement comme obligatoire. Inscrit notamment dans les difficultés d’accès aux matières premières énergétiques et dans la progression inéluctable des besoins alimentaires. « Il faudra fournir des services écologiques, en lieu et place de ce que faisait la nature », a-t-il précisé, citant la séquestration du CO2, ou de nouvelles approches de la fertilité des sols… % %% La notion d'« intensification écologique » est revenue à plusieurs reprises, en lien direct avec l’élaboration de nouvelles connaissances mais aussi la capacité à les traduire sur les exploitations. A ce stade, la distribution agricole a un rôle important à jouer. « Les solutions pour l’écologie sont chez nous », Christian Renault, directeur associé d’ANR International a pour sa part souligné l’immense « décalage de raisonnement entre la France et Bruxelles ». Un exemple : la contribution des ruminants aux gaz à effet de serre pourrait être un facteur limitant sérieux pour la Commission au soutien de ce secteur. % %% Prendre en compte des attentes autres que celles ressenties directement sur les exploitations, Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA, n’a rien contre. Elle défend l’idée « d’une agriculture qui soit source de solutions plus que de pollution ». « Si nous ne proposons pas, a-t-elle souligné, ce sont les associations écologistes qui le feront à notre place. Les solutions à l’écologie sont chez nous ». % %% C.D.