Mag unions appro/collecte : les 10 infos à retenir
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Comme chaque année, Référence agro publie un mag dédié aux unions et réseaux d’appro et aux unions de commercialisation des grains. L’édition 2023 est particulièrement riche. Ce document de 24 pages rassemble interviews, analyses, projetions, classements et un annuaire complet des entreprises citées. Voici les 10 infos clés à retenir.
- En appro, 14 unions régionales composent notre classement 2023 pour un chiffre d’affaires cumulé de 6,3 milliards d’euros, contre 5,49 Mds€ en 2022, soit une hausse de 14,75 % : la progression était déjà de 29 % entre 2021 et 2022. Cette année, le chiffre d’affaires phytos pèse 2,7 Mds€, soit 43 % du chiffre d’affaires global. Les semences représentent 12 % du total et les engrais, 42 %.
- Avec 1120 M€ de chiffre d’affaires, Inoxa occupe la tête du classement des unions d’appro, devant Area (1053 M€), Axéréal (720 M€), Agrihub (603 M€) et Actura (estimation de 595 M€).
- Parmi les facteurs d’évolution cités pour les campagnes à venir pour le secteur des appros, trois principaux : la stratégie des firmes phytosanitaires ; le retrait des molécules et avec lui, l’évolution des gammes avec davantage de biosolutions ; le niveau des stocks.
- Plusieurs directeurs d’union interrogés le constatent : le prix des génériques est en net recul (30 % pour le prothioconazole, 20 à 25 % pour l’azoxystrobine…). Celui des « marques » s’infléchit pour sa part difficilement.
- Le Top 5 du marché des semences se compose d’Agrihub (158 M€), Actura (118 M€), Area (109 M€), Inoxa (75 M€) et Axéréal (72 M€). Quant au classement pour le marché des engrais : Area (609 M€), Inoxa (600 M€), Axéréal (398 M€), Axso (280 M€) et Fertireco (200 M€).
- Avec 3,7 millions de tonnes commercialisées en 2022/23, Cérémis reste en tête des unions régionales de collecte. Devant Atlantique Créales (2 Mt) et Cérévia (1,63 Mt). À l’échelle nationale, Soufflet Négoce by invivo pèse 11,4 Mt dont 7,2 Mt issues de France.
- 16 unions régionales de commercialisation composent notre classement, pour un tonnage global estimé à 13,3 millions de tonnes de grains.
- Parmi les facteurs d’évolution cités pour les campagnes à venir pour le secteur des grains, les tensions géopolitiques et les coûts de production apparaissent en tête des réponses des collecteurs. L’accès à l’eau et la capacité à répondre, en qualité et en volume, aux attentes des acheteurs restent également des facteurs de préoccupations.
- Les opérateurs de la filière observent un début de campagne d’exportations des blés français au ralenti. En cause : des prix peu compétitifs à l’échelle internationale. Autre inquiétude pour la filière : le recul de la demande en bio.
- Depuis plusieurs campagnes, les exportations de blé français vers l’Afrique sont chahutées. Pour les experts interrogés, si la situation dépend bien évidemment du pays concerné, une chose est sûre, les relations diplomatiques perturbent de plus en plus les négociations.
Pour consulter le mag, c’est ici.