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Nufarm réveille la gamme des phenoxy

Le | Cooperatives-negoces

Passer de 1,4 % du marché français à 3 %… Le challenge qu’entend relever l’équipe de Nufarm en France, dirigée par Francis Legendre, s’appuie sur une dynamique européenne. Dynamique engagée à l’automne 2009 avec un premier symposium à Bruxelles, et qui s’est prolongée les 11 et 12 mars à Budapest où la firme australienne a réuni trois cents de ses clients européens, dont près de soixante Français. Au programme : les herbicides de la famille des phenoxy.

Une famille qui n’est pas de prime jeunesse, mais qui ne manque pas de mérites, rappelés par les dirigeants de Nufarm. Le premier est d’apporter une réponse satisfaisante face aux problèmes croissants de résistance. Le deuxième réside dans un coût/ha tout à fait abordable. Cette famille peut ainsi être insérée dans les programmes herbicides, avec un discours agronomique en partie renouvelé. Elle s’adapte aux nouvelles pratiques, type développement des TCS (techniques culturales simplifiées). C.D.

Photos : à gauche, Francis Legendre, directeur général Nufarm France et à droite, Alain Chalandon, directeur général Europe.

La firme a soutenu le réenregistrement des phénoxy à l’annexe I de la directive 91/414, acquise entre 2002 et 2007 pour l’ensemble de la gamme : 2,4 D, MCPA, dichloprop-p, mecroprop-p, MCPB et 2,4-DB. Elle travaille aussi sur les critères en cours de définition par la future réglementation européenne concernant les pesticides. Le tout appuyé par une action de responsabilisation de l’usage de ces produits sur le terrain.

Au-delà des aspects agronomiques et réglementaires, Nufarm dispose des trois sites de production en Europe et maîtrise ainsi l’approvisionnement du marché.

Ce Symposium, au-delà d’un tour d’horizon complet du marché des herbicides auxiniques, a permis à des clients ou partenaires de Nufarm de s’exprimer sur leur vision de la protection des plantes. Avec une différence frappante entre les intervenants français et les autres, anglais et espagnol notamment : la prise en compte des aspects environnementaux est largement intégrée dans les modèles développés dans l’Hexagone, à l’inverse des autres pays, où sont clairement assumés les aspects rendements et intensification. Une longueur d’avance pour la France ou le risque de se voir distancer par nos collègues et néanmoins concurrents européens ?