Océalia et Arterris, recompensés dans le réseau « Pool » d’Invivo

Depuis six ans, le réseau « Pool » des coopératives partenaires du Pôle Partenaires agrofourniture (PPA) de l’Union InVivo se charge de mesurer l’évolution de la sensibilité de pathogènes aux fongicides d’intérêt en vignes et grandes cultures sur tout le territoire. Cet automne, le réseau a franchi un cap, en atteignant le millième prélèvement depuis sa création. C’est Arterris qui a remporté ce « cap 1000 » en grandes cultures, et Océalia en vigne.

Ajuster la gamme de produits proposés

« Depuis 2015 nous réalisons des prélèvements sur notre territoire. Cela nous permet d’avoir une vision précise des pathogènes et d’adapter notre gamme et notre accompagnement des agriculteurs dans la gestion des maladies », affirme Alain Floureux, responsable agronomique d’Arterris. Au printemps, les coopératives prélèvent au champ des feuilles de blé, d’orge ou de vigne présentant des symptômes de maladies. Ces échantillons sont ensuite envoyés au laboratoire qui isole et cultive les champignons puis leur applique différentes concentrations de fongicides d’intérêt : triazoles, SDHi, QoI, QiI.

Essai en pré-commercialisation pour anticiper

« Chaque année, nous présentons aux coopératives une synthèse nationale et régionale des résultats d’analyses. Ils nous permettent d’étudier le comportement des pathogènes sur plusieurs années, de voir si des tendances se confirment, à l’échelle nationale ou des régions. Nous essayons aussi chaque année de nouvelles molécules ou de nouvelles doses d’application », explique Céline Denieul, responsable protection des cultures chez Agrosolutions et en charge du réseau « Pool ». En plus de l’orge, du blé et de la vigne, le suivi a été étendu cette année à la pomme de terre sur demande des coopératives. « Nous avons aussi lancé des essais sur deux molécules qui ne sont pas encore commercialisées, pour anticiper leur comportement face aux pathogènes, une fois qu’elles seront sur le marché », souligne la responsable.