Partenariat Maïsadour et Bordeaux Sciences Agro, des résultats en agriculture régénératrice et digitalisation

Maïsadour et Bordeaux Sciences Agro ont signé un partenariat pour développer des projets communs de formation, d’études et de recherche en agroécologie et en numérique au service de l’agriculture en mai 2023. Quel est bilan un an après ?

Alternances et embauches

Simon Cazaubieilh, étudiant à Bordeaux Sciences Agro, en alternance pendant  trois ans dans l’entreprise, rejoindra le département recherche & développement de Mas Seeds, la filiale semences de Maïsadour, le 16 octobre 2024. Il aura pour mission de développer l’activité R&D sur les couverts végétaux, monter en compétences sur les espèces de diversification et les conditions de réussite des couverts, et participer à la mise en place et au suivi du réseau d’expérimentation Mas Seeds. Environ 200 diagnostics simplifiés ont été réalisés chez les producteurs de semences. Une dizaine de diagnostics supplémentaires seront conduits, avec les agriculteurs, pour étudier les leviers à mettre en œuvre afin d’améliorer l’impact carbone de la semence. Onze fermes pilotes se sont également portées volontaires pour travailler sur des changements de pratiques, afin de produire des semences durables, notamment par un impact carbone réduit, au cours de l’année 2024.

Le retour au sol des couverts

Par ailleurs, Paul Lamaudie a rejoint le département recherche & innovation du pôle agricole de Maïsadour en septembre 2023, jusqu’en 2026. Il travaillera sur les couverts végétaux et leurs utilisations en agriculture régénératrice, par la réalisation d’expérimentations variétales et l’évaluation de méthodes d’estimation de ces couverts végétaux au sol.

La Junior entreprise de BSA a également collaboré avec Mas Seeds et le pôle agricole de la coopérative pour réaliser une étude sur l’agriculture numérique dans les Landes afin de mieux connaître l’utilisation du numérique chez une centaine d’agriculteurs, ainsi que parmi les salariés. « Les résultats appuieront la stratégie digitale du Groupe, notamment en matière de RSE, indique Nina Bernadet, chargée de communication, à Référence agro. Notre stratégie agrodigitale est en réflexion, en lien avec la data. Elle devrait se préciser dans les prochains mois et se déployer en 2025 et 2026. Des actions sont déjà en œuvre auprès des adhérents : extranet, digitalisation administrative avec la signature électronique des contrats ou la dématérialisation des factures, offre agrotempo sur les semences, développement des OAD… »

Pour Bordeaux Sciences Agro, « ce partenariat s’intègre dans la ligne directrice globale de notre établissement : accompagner les transitions agroécologiques des acteurs agricoles par la formation, le transfert et la recherche », explique Sabine Brun, directrice de l’institut.