Philippe Gate, nouveau directeur scientifique d’Arvalis. « Le travail entre instituts : un impératif pour raisonner à l’échelle de la rotation »

Depuis le 1^er août, Philippe Gate, précédemment responsable du pôle valorisations de l’écophysiologie chez Arvalis (1) en est le nouveau directeur scientifique. Christophe Roturier, qui occupait jusque là ce poste, ayant quitté l’entreprise.

La mission de Philippe Gate : assurer l’excellence scientifique et technique des activités de l’institut. « L’idée est de donner une approche plus transversale aux travaux de recherche, aux essais conduits par mes collaborateurs, explique-t-il. Désormais, il est capital de raisonner à l’échelle de la rotation en tenant des nouvelles exigences, en matière d’environnement ou de biodiversité notamment. Comment produire autant en utilisant moins d’intrants par exemple ? Le sujet était bien sûr déjà abordé mais culture par culture ». A.G.

(1) C’est David Gouache, l’ex-collaborateur de Philippe Gate, qui reprend son poste

Photo : Philippe Gate, nouveau directeur scientifique d’Arvalis depuis le 1^er août.

Les partenariats avec les autres instituts et les organismes de recherche devraient ainsi être renforcés pour mutualiser les connaissances et donner une tonalité prospective aux travaux de recherche. « Le contexte change : nous devons nous y adapter, concède-t-il. Nous nous intéresserons ainsi davantage aux biotechnologies pour quantifier les réelles possibilités de ces techniques. Mon rôle sera aussi d’assurer une veille scientifique et technologique en France et en Europe afin d’observer les applications et les innovations des autres pays ».

Ecophysiologiste, Philippe Gate a, entre autres, participé, au sein de l’ITCF puis d’Arvalis, à la mise au point d’outils d’aide à la décision et de Farmstar.