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Plan protéines végétales, la Coopération Agricole recense 33 projets

Le | Cooperatives-negoces

La Coopération agricole est satisfaite des annonces de Julien Denormandie sur le plan protéines végétales. Les besoins financiers des coopératives sont importants pour mener à bien des projets de structuration des filières.

Plan protéines végétales, la Coopération Agricole recense 33 projets
Plan protéines végétales, la Coopération Agricole recense 33 projets

Le plan protéines végétales a été dévoilé le 1er décembre. Une initiative que La Coopération Agricole appelle de ses vœux depuis longtemps, indique-t-elle dans un communiqué du 2 décembre. De ce plan, la structure note deux avancées majeures. D’une part, l’inscription de la stratégie dans un temps long avec des objectifs à dix ans et un palier à trois ans, afin de « donner de la visibilité aux opérateurs ». En effet, le ministère de l’Agriculture vise une augmentation de 40 % les surfaces de cultures riches en protéines d’ici à 2022 et de 100 % pour 2030. D’autre part, la Coopération Agricole est satisfaite du montant de l’enveloppe de 100 M€, nécessaire pour structurer la filière et favoriser l’autonomie fourragère des élevages.

Des besoins financiers estimés à 65 M€

La Coopération Agricole a dénombré l’existence de 33 projets portés par 28 opérateurs, selon une enquête réalisée en août 2020 auprès des coopératives des filières concernées. Le montant total d’investissements est estimé à 140 M€ et le besoin financier à 65 M€. Si le plan dédie 50 M€, soit la moitié de son budget, pour les aides nécessaires à la structuration des filières, le Gouvernement a promis que des financements supplémentaires seront disponibles via le Plan d’investissement d’avenir, PIA, et BPI France. Les dossiers pourront être déposés à partir de janvier 2021 auprès de FranceAgriMer.

« Bras armé du déploiement du plan »

« Les coopératives sont le véritable bras armé du déploiement du plan protéines dans les territoires, estime Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole. Il est indispensable de donner aux coopératives les moyens d’investir : cette stratégie protéines végétales le permet enfin et nous nous en réjouissons. Nous serons évidemment vigilants dans la suite du processus, afin de nous assurer de la bonne adéquation avec nos enjeux de compétitivité dans un marché ouvert, condition essentielle à notre souveraineté alimentaire. »

La structure espère également que la mobilisation française sera relayée au niveau de la Politique agricole commune.