Procès AZF : repartir de zéro pour lever le doute
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Dix ans après la catastrophe et deux ans après le premier procès, la justice se penche de nouveau, depuis le 3 novembre, sur l’explosion de l’usine AZF de Toulouse qui avait fait 31 morts. Pendant quatre mois, la cour d’appel va tout réexaminer : la sécurité de l’usine, la piste chimique, mais aussi celle de l’acte volontaire, écartée par le tribunal en première instance. La thèse privilégiée par la justice est celle de l’accident chimique. La société Grande Paroisse, filiale de Total et Serge Biechlin, qui était le directeur de l’usine, sont poursuivis pour homicides involontaires comme lors du premier procès. Dès leur relaxe, le parquet avait fait appel, au nom des 31 morts et des milliers de blessés. J.P.