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Saint-Louis-Sucre : deux journées techniques pour préparer l’avenir

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Dans un monde betteravier en pleine mutation, le groupe Saint-Louis Sucre a invité ses planteurs à participer à deux journées techniques « Mont Blanc », en Picardie et Normandie, les 15 et 18 mai. Alors que les semenciers mettaient en avant leurs variétés adaptées à l'allongement des campagnes, se posaient la question de la récolte de betteraves, dès le mois de septembre, avec un rendement honorable. « La réponse passe par une meilleure tolérance au froid pour un semis plus précoce, ou un cycle de production plus court », explique Frédéric Cannaert, responsable marketing chez Maribo. À l'opposé, pour permettre un fonctionnement plus tardif des usines, les semenciers privilégient la résistance aux maladies de fin de cycle (cercosporiose, oidïum …) et l'amélioration de la conservation en silos, avec des variétés plus tolérantes à la rhizomanie et/ou aux nématodes. Dans un contexte réglementaire où l'avenir des néonicotinoïdes est compromis (cf autre article de cette lettre), la génétique apparaît comme la meilleure alternative, en proposant des variétés moins sensibles aux viroses. Les planteurs pouvaient également, pour la première fois, assister à des essais de semis sous bâche. Déjà employé en maïs, tournesol ou soja, la technique consiste à recouvrir les rangs d'un film translucide de 7 microns d'épaisseur qui agit comme une serre : le film réchauffe le sol et permet un démarrage rapide de la culture.