Salon international de l’Agriculture, au fil des stands

Stand Agri Confiance et Coop de France. Coop de France signait là son retour après sept années d’absence. A gauche, Philippe Mangin, le 3 mars au soir : « le slogan En avant les coopératives n’a jamais été aussi approprié. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une alliance ou une fusion soit annoncée ». Pour le conseiller du ministre de l’Alimentation présent sur le stand, « ce sont les premiers qui font une proposition qui font bouger les lignes ». Le 4 mars était signé sur le stand l’accord cadre Vivéa-Coop de France sur la formation des coopérateurs. Il se décline en trois volets en phase avec les orientations du Grenelle de l’environnement : diagnostic énergétique ; développement de la certification Agriconfiance et Certiphyto. C.D.

Photos : Philippe Mangin, président de Coop de France.

Sur le stand de Sodiaal, Arnaud Bernstein. La présentation du responsable coordination conseil laitier, fait état de la collecte, à compter du 1^er avril, des produits lessiviels en laiterie par Adivalor ; de la montée en puissance des allégations santé, notamment Oméga 3, avec une politique nutrition animale adaptée… Sur fond de reprise en cours d’Entremont par la coopérative laitière. C.D.

Photo : Arnaud Bernstein.

Thierry Aussenac, directeur scientifique LaSalle Beauvais, sur le stand du pôle de compétivité IAR. Il présente la « Ferme du futur », une nouvelle plate-forme de compétences qui vient rejoindre le pôle de compétitivité du grand Est, en charge des agro-ressources. L’ambition est de prolonger les travaux sur les process industriels en associant les partenaires amont. En commençant par les fournisseurs de l’appro. Syngenta vient ainsi de s’inscrire dans le projet, permettant notamment de caler des suivis culturaux en phase avec les objectifs qualitatifs et quantitatifs des industries des agro-ressources. C.D. Photo : Thierry Aussenac.

Signature du GIS relance agronomique sur le stand de l’Inra, le 3 mars. La signature du Gis « relance agronomique » (cf notre lettre de la semaine passée) a lancé officiellement ce groupement d’intérêt scientifique destiné à développer l’innovation en agriculture. L’aboutissement de trois ans de réflexion et de discussion entre les partenaires : Inra, APCA, Acta, AgroParisTech, Onema et ministère de l’Agriculture. M.L.

Photo : signature du GIS relance agronomique.

Autre lancement, le 4 mars sur le stand de l’Inra : le projet de recherche Européen Biocore (BIOCOmmodity REfinery), coordonné par l’Inra, portant sur la transformation de la biomasse en biocarburants et polymères de 2^nde génération. Ce programme sur quatre ans disposera d’un budget de 20,3 millions d’euros (dont 13,9 millions de l’Union européenne). L’objectif est de trouver des voies de transformation de l’ensemble de la biomasse issue de résidus céréaliers et forestiers et de taillis à courte rotation, pour valoriser ses principaux composants : la cellulose, l’hémicellulose et la lignine. G.P.

Une communication vis-à-vis du grand public qui se veut résolument moderne, voire branchée : ici, sur le stand de l’Odyssée végétale.G.P.

Les acteurs de la filière Diester présentaient le 1^er mars leur démarche de progrès, qui vise à améliorer l’efficacité énergétique du Diester et réduire encore ses émissions de gaz à effet de serre (GES). L’opération s’appuie sur les organismes collecteurs, notamment pour la collecte des informations sur les parcelles. 15 000 seront observées cette année, pour un objectif de 20 000 en 2011. M.D.

Photo : le stand du diester.