Salon World Efficiency : les coopératives prônent les démarches filières
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A six semaines de la Cop 21, Coop de France représentait à elle seule le secteur agricole, au salon World Efficiency qui s'est tenu du 13 au 15 octobre à Paris. Une présence qui s'inscrit dans le partenariat construit depuis quatre ans avec l'organisation de ce salon, anciennement Pollutec. Le salon a été mis à profit pour organiser un Comité Énergie sur le thème de la réglementation, regroupant une vingtaine de coopératives. « Entre l'adoption de la loi de transition énergétique et la loi de finances, il était important de décrypter l'actualité réglementaire sur la question de l'énergie, pour permettre aux coopératives d'anticiper les changements », explique Emmanuel Ramfel, chargé de mission Environnement chez Coop de France. Ce comité s'est ensuite rendu sur les stands à la rencontre des professionnels de l'énergie.
Une filière de l'auge à l'assiette en construction
Autre temps fort de ce salon, le partage d'expériences de Terrena, Triskalia, Agrial ou encore Charentes Alliance au travers d'une conférence et de deux ateliers. « Il est primordial d'engager une démarche de filière », insiste Marie-Laure Louboutin, responsable développement durable chez Triskalia. Carrefour a témoigné a partir des actions engagées pour la création d'une filière de soja française. Autre exemple, la plateforme Duralim, présentée par Jean-Luc Cade, président de la section nutrition animale de Coop de France. Cette initiative regroupe une quinzaine de fédérations et entreprises, des agriculteurs à la grande distribution, en passant par les transformateurs et les producteurs d'aliments. Tous se sont mis autour de la table avec un objectif : mettre en place une filière d'alimentation durable pour répondre aux attentes du consommateur. Une charte d'engagement est sur le point d'être signée. Cette plateforme devrait être lancée d'ici à la fin de l'année.
Photo : Pour Jean-Luc Cade, président de Coop de France nutrition animale : « 80 % de l’alimentation animale consommée en France est d’origine française. Il faut certes améliorer nos pratiques mais aussi valoriser celles existantes ».