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Sanders : un futur lié au partenariat avec les agriculteurs

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« Les agriculteurs qui resteront sont ceux qui gagneront leur vie, qui seront de vrais entrepreneurs mais qui pourront aussi faire reconnaître leur métier à l’ensemble de la société », a souligné Eric Philippe, directeur général du groupe Glon. Il s’exprimait devant la presse le 15 septembre au Space, à Rennes, lors de l’anniversaire des 100 ans de Sanders, la filiale du groupe spécialisée en nutrition animale. L’occasion de rappeler la contribution de sa société dans l’évolution des productions animales depuis sa création mais aussi de présenter sa vision pas du tout défaitiste des productions animales de demain. La réussite passe par la capacité à fédérer les hommes, imaginer des partenariats, organiser des formations. Sanders entend bien favoriser ces conditions et « rester une locomotive dans un monde d’entrepreneurs ». G.P.

Photo : Eric Philippe croit en l’avenir des entrepreneurs décideurs.

Sanders a souligné son rôle moteur dans le domaine de l’élevage depuis 100 ans, rappelant les domaines où il a été le premier à innover : incorporation de vitamines dans les aliments, premier vétérinaire en alimentation animale, élaboration des usines de fabrication d’aliments, invention des maternités collectives en élevage porcin, conception du camion pour le transport en vrac, …

Mais il a abordé sa vision du futur de l’entreprise « qui se fera en coopération avec des entrepreneurs décideurs dont la taille des exploitations devra être économiquement viable, de dimension suffisante pour financer des installations nécessaires ».

Parmi les évolutions pressenties par Sanders : les exploitations du futur seront polyvalentes, les agriculteurs seront impliqués dans la recherche (essais sur leurs exploitations) et formateurs entre eux via les blogs et les forums. Ils penseront de plus en plus au consommateur : mieux nourrir les animaux pour mieux nourrir les hommes. Enfin, ils seront entrepreneurs d’une agriculture positive : « les éleveurs entrepreneurs ne seront plus perçus comme responsables de problèmes environnementaux mais ils seront des acteurs, réparateurs des problématiques environnementales. »