SIA 2019. Un nouveau référentiel pour le label Agri Confiance
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Comme annoncé l’année dernière au Salon de l’Agriculture, les derniers mois ont été consacrés, pour le label Agri Confiance, au repositionnement et à la relance de la démarche. Les résultats de ces efforts : la présentation d’un nouveau référentiel, le 25 février, au SIA 2019.
Trois niveaux et dix engagements
Ce document est découpé en trois niveaux, appelés « promesses », regroupant dix engagements. Pour atteindre le niveaux trois, les deux précédents doivent avoir été validés :
- Niveau 1 « Ethique » : solidarité au sein des producteurs-coopérateurs, origine France des produits, garantie de traçabilité et de qualité, respect du bien-être animal ;
- Niveau 2 « Environnement » : préservation de la biodiversité et des sols, valorisation des déchets et limitation des intrants, limitation des émissions de gaz à effet de serre ;
- Niveau 3 « RSE » : mise en place d’une démarche reconnue par une tierce partie dans le projet stratégique de la coopérative.
L’ensemble de ces engagements est subdivisé en 120 exigences. Certaines appartiennent à un tronc commun à l’ensemble des sept filières (1), d’autres sont spécifiques à chacune d’entre elles. « Chaque coopérative aura un délai maximum de trois ans pour adopter ce référentiel », précise Christophe Grison, président d’Agri Confiance.
Adhésion au Club Agata
Pour la bonne mise en place de ce référentiel, Agri Confiance va travailler à la création d’outils de communication adaptés à chaque filière, ainsi qu’au développement de guide de bonnes pratiques environnementales en partenariat avec des associations. Les représentants du label ont d’ailleurs annoncé avoir rejoint le Club Agata (2) , portée par l’association Noé et CDC Biodiversité. « Cela va nous aider à mieux intégrer l’agro-écologie dans nos filières », a expliqué Christophe Grison. Dans ce sens, le Club Agata travaille à la création d’un « pool agricole de données » et à « la mise en place d’indicateurs communs de biodiversité, en lien avec les données de l’Observatoire de la biodiversité », indique Pauline Lavoisy, chargée de programme chez Noé.
(1) Aquacole, fruit et légume, laitière, palmipède, volaille, vin.
(2) groupe de travail AGroAlimentaire et Transition Agroécologique