… site qui ne demande qu’à revivre

D’autres projets sont aussi prévus sur les 5000 ha que compte l’ancienne zone betteravière comme par exemple celui d’Interval de fabriquer des matériaux composites à base de chanvre ou celui de la coop Sica Secapulpe d’utiliser de la luzerne ou du Myscanthus pour produire de la biomasse. A.G.

Plusieurs dossiers seraient également éligibles aux aides de reconversion du bassin comme celui soutenu par Interval et Val d’Union d’accroitre la surface de production de légumes - d’oignons et de pommes de terre notamment- avec un volet transformation (plats cuisinés, légumes express).

« Mais pour sécuriser l’approvisionnement en légumes, il faut réussir à modifier le système d’irrigation utilisé sur betteraves (couteux en main d’œuvre, en carburant et en temps) en un réseau de canalisations enterrées et alimenté par des pompes électrifiées, indique Frédéric Perrot, président de la FDSEA de Côte-D’Or. Nous avons jusqu’à la fin de l’année pour nous positionner et monter les dossiers. Après, le risque est de voir les financements s’échapper vers d’autres régions ».