Smag Diagnostic accompagne les démarches collectives de certification HVE
Le | Cooperatives-negoces
Le Plan Biodiversité du gouvernement affiche des objectifs ambitieux pour la Haute valeur environnementale : 15 000 exploitations certifiées en 2022 et 50 000 en 2030. Un peu plus de 2200 fermes sont certifiées, selon les derniers chiffres. « Les structures accompagnatrices demandent plus d’outils, pour passer de quelques centaines à plusieurs milliers de fermes certifiées », souligne Anthony Clenet, directeur marketing produit et innovation chez Smag, à Référence Environnement. Voulant accompagner et accélérer cette dynamique, l’entreprise lance son outil en ligne SMAG.tech/smag-diagnostic/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Smag Diagnostic, pour simplifier la mise en œuvre des démarches collectives de certification environnementale, du niveau un à trois.
Faciliter le chemin vers la certification
Cette plateforme web et mobile s’adresse aux coopératives, négoces et organismes certificateurs. Elle leur permet d’envoyer par mail les questionnaires HVE correspondant aux trois niveaux de certification, aux exploitations souhaitant s’engager. Ceux-ci peuvent répondre directement via l’outil. « Cela devrait permettre aux agriculteurs de se préparer en amont du rendez-vous avec leurs conseillers, en collectant des données », affirme Anthony Clenet. Du côté des structures accompagnatrices, l’intérêt est de les aider « à collecter plus facilement les données des agriculteurs suivis », et « avoir une vision globale de l’avancement du groupe vers la certification », précise Anthony Clenet.
Diversifier l’offre de la plateforme
Deux structures testent Smag Diagnostic, depuis deux semaines, dans les filières viticoles et les grandes cultures, auprès d’une centaine d’agriculteurs. Mais l’ambition de Smag dépasse le cadre de la certification environnementale. Les structures accompagnatrices peuvent en effet choisir d’utiliser cet outil dans le cadre d’autres démarches. « La certification environnementale n’est qu’une première étape. Nous avons vraiment la volonté d’accompagner les différentes démarches qualité des filières », conclut Anthony Clenet.