Soufflet et l’Inra, main dans la main jusqu’en 2021
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L'Inra et Soufflet ont signé, le 14 février, une convention-cadre de partenariat les liant jusqu'en 2021. Les deux structures travaillaient déjà ensemble depuis 2011. Parmi les priorités identifiées : l'impact sur les sols de la culture de lentilles et de protéagineux, en termes de teneur en carbone et de potentiel de rendement, et la résistance de ces cultures aux ravageurs. « La diversification des assolements, la réduction des usages de produits phytosanitaires et l'optimisation des apports d'azote sont les enjeux identifiés », détaille Christophe Malvezin, directeur des relations extérieures de Soufflet.
Le groupe compte également sur sa collaboration avec l'Inra pour développer ses propres solutions de biocontrôle. « La montée en gamme des filières céréalières est une nécessité. La recherche et l'innovation en sont le moteur », selon Jean-Michel Soufflet, président du directoire du groupe.
Tous les métiers de Soufflet sont concernés, sauf l'activité négoce
Christophe Malvezin précise que les deux structures élargissent le périmètre de leurs travaux. « Sur la période 2011-2016, nous avons essentiellement abordé ensemble les complexes enzymatiques adaptées aux filières agro-alimentaires, via Soufflet Biotechnologie. Dans la nouvelle mouture du partenariat, l'ensemble de nos métiers est concerné, à l'exception de l'activité négoce. » Autrement dit, les différents services de l'Inra interagiront désormais avec Malterie Soufflet, le pôle Bakery Soufflet, Soufflet Agriculture, Soufflet Vigne et Soufflet alimentaire.
Moyens financiers, ressources humaines et logistiques… les contours précis des collaborations restent confidentiels à ce stade. Si le calendrier n'est pas communiqué non plus, les premiers travaux communs devraient être enclenchés rapidement, explique Christophe Malvezin, qui précise que « la convention de partenariat donne un cadre, mais ses rouages restent à peaufiner. »