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Stockage du Vieux-Manoir, NatUp étudie les recours possibles

Le | Cooperatives-negoces

Nouveau coup dur pour NatUp dans le dossier de son site de stockage du Vieux-Manoir, classé Seveso. La cour d’appel de Douai a, fin mai, confirmé l’annulation d’un arrêté préfectoral autorisant son exploitation. Alors que le groupe étudie de nouveaux recours possibles, le site continue, lui, à fonctionner en mode dégradé.

Stockage du Vieux-Manoir, NatUp étudie les recours possibles
Stockage du Vieux-Manoir, NatUp étudie les recours possibles

Nouveau chapitre du dossier du site de stockage phytos du Vieux-Manoir de NatUp. Les juges de la cour administrative d’appel de Douai ont, fin mai, confirmé que l’exploitation du site présentait des risques. Et d’en citer quatre selon l’étude de danger : « par ordre d’importance décroissant, l’incendie qualifié de risque majeur, l’explosion, l’inondation et la pollution par un effluent liquide ou gazeux entendue comme non consécutive à un incendie ». Le groupe continue donc pour l’heure de fonctionner « en mode dégradé, tout en étudiant les recours possibles », précise Marion Demouge, en charge de la communication du groupe.

7000 agriculteurs approvisionnés

Le site de stockage du Vieux-Manoir, classé Seveso, avait pourtant reçu toutes les autorisations avant sa mise en service en juillet 2018. Mais suite à la requête, en mai 2018, d’une association locale de défense de l’environnement, NatUp apprenait, en octobre 2019, la fermeture administrative de sa plateforme de stockage. Cet outil peut accueillir 4150 tonnes de produits classés pour approvisionner près de 7000 agriculteurs de la région. Rappelons aussi que cette décision du tribunal administratif était intervenue quelques semaines après le spectaculaire incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, en septembre 2019.