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Suite aux EGA, le rôle du conseiller agricole pourrait évoluer

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Alors que la séparation capitalistique des activités de conseil et de vente de produits phytosanitaires a bien été confirmée, le 21 décembre, lors de la clôture des États généraux de l’alimentation, la place et le rôle du conseiller agricole ont également été évoqués. Notamment dans le compte rendu de l’atelier 14, dédié aux investissements d’avenir et à l’accompagnement du changement. Philippe Mauguin, président de cet atelier et P.d.-g de l’Inra, a synthétisé les échanges : « Le conseiller doit accepter de voir son activité évoluer. Nous pensons qu’il faut passer d’un conseil « tactique » à un conseil « stratégique global ». » Autrement dit, dépasser les recommandations à l’échelle d’une année au profit d’une approche systémique de plus long terme.

 Pour ce faire, les participants de l’atelier 14 prônent la réalisation d’un diagnostic d’exploitation évaluant les projets et pratiques. La réalisation de ce diagnostic serait la condition pour débloquer un certain nombre d’aides à l’investissement, et un moyen d’orienter ces aides. « Les conseillers pourraient être ceux qui organisent et accompagnent cette démarche », ajoute Philippe Mauguin.

 D’autres démarches peuvent relever du conseiller ou de la structure coopérative. Notamment le travail en groupe, plébiscité dans plusieurs ateliers. Notamment dans l’atelier 12, « une alimentation saine, sûre et accessible pour tous ». Son président Dominique Pottier assure qu’il faut « accélérer sur la recherche participative », notamment à l’échelle territoriale. « Nous voulons favoriser les démarches collectives, et donc créer des bonus dans les processus d’attribution de subvention, par rapport aux projets collectifs », renchérit Philippe Mauguin. Accélérer le délai de transfert de l’innovation vers le terrain, autre objectif relevé par l’atelier 14, dépend également des structures locales.