Triskalia (29) liste 10 propositions pour participer, à sa façon, au débat sur les Etats généraux de l’alimentation
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Dans le cadre des Etats généraux de l'alimentation, Triskalia souhaite entendre faire sa voix. Si les dirigeants du groupe breton trouvent positifs de « partir de la demande des marchés, à savoir l'alimentation » pour aborder le sujet, ils regrettent qu' « aucun des ateliers ne s'intéresse véritablement à l'exploitation agricole alors que c'est le premier maillon dans la création d'une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous ». Ils espèrent toutefois que ces Etats généraux « débouchent sur des actions concrètes en matière d'adéquation entre l'offre et la demande, de création de valeur et de rééquilibrage des forces tout au long de la filière, du consommateur jusqu'au producteur ».
Pour le groupe 1 « création et répartition de la valeur », Triskalia propose de :
- Promouvoir les contrats pluriannuels entre transformateurs et distributeurs
- Disposer d'un observatoire des prix et des marges
- Réglementer les concentrations opérées dans la grande distribution
- Favoriser la compétitivité de la filière agroalimentaire en allégeant les charges et en favorisant les investissements
- Valoriser les démarches RSE ainsi que les engagements environnementaux
Quant au groupe 2 « alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous », Triskalia souhaite :
- Réviser en profondeur la LME (loi de modernisation de l'agriculture) qui, en provoquant une guerre des prix, freine l'innovation et les investissements
- Redonner confiance au consommateur en simplifiant par exemple les indications sur les emballages
- Mettre en avant les atouts de la traçabilité et la qualité sanitaire des produits alimentaires français
- Permettre au consommateur d'accéder simultanément à divers circuits de distribution
- Communiquer sur l'amélioration continue des pratiques des agriculteurs