Union Terres de France : deux départs, une entrée et un chiffre d’affaires stable
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Le 24 janvier, UNION TERRES DE FRANCE tenait son assemblée générale dans l'Eure. L'occasion pour Hervé Gauthier, directeur de cette union d'appro de dresser un bilan chiffré « stable » de la campagne écoulée. « 680 M€ pour 2014/15, 690 M€ pour 2015/16, précise-t-il. Ce chiffre intègre l'entrée de la Flandre dans l'Union Flandre Picardie. Les engrais occupent 43 % du chiffre d'affaires, les phytos 40 %, les semences 16 % et films et ficelles, 1 % ». Union Terres de France, c'est aujourd'hui dix entités (1) avec le départ, depuis le 1er juillet 2016 de la Coop de Broons et de groupe Cecab . « Pas de nouvelle entrée prévue dans les mois à venir, confie-t-il. L'homogénéité territoriale et le partage des mêmes valeurs réunissent ces coopératives. »
Hervé Gauthier regrette la pression grandissante sur les phytos : poids sociétal, réglementations accrues, processus d'homologation trop lent pour le lancement de nouvelles spécialités… « Ceci explique malheureusement le maintien d'anciennes solutions qui tombent peu à peu dans le domaine plublic, poursuit-il. Autre conséquence : les fournisseurs investissent en R&D de plus en plus ailleurs qu'en France. Notre vocation principale reste toutefois de développer des produits innovants, efficaces pour les agriculteurs et impactant le moins possible l'environnement. Certes l'arrivée du biocontrôle apporte un nouveau souffle. Nous développons à ce titre un plan d'expérimentations mais le nombre de spécialités est encore faible en grandes cultures ». Quant aux ventes d'intrants par internet, Terres de France reste vigilante mais n'a pas pris de décision d'invertir dans ce domaine.
(1) Union Flandre Picardie, Cap Seine, Valfrance, Scael, Caproga, Sévépi, Bonneval Beauce et Perche, Ile de France Sud, Terres Bocage Gatinais et Ucac.