Vivadour (32),le plan bovins sur les rails
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Restructurer la filière « viande bovine » pour améliorer le revenu des agriculteurs en passant de 10 000 à 15000 têtes commercialisées par an : tel est l’objectif du « plan bovins » de Vivadour, présenté devant plus de 140 adhérents le 18 mars dernier à Saint Martin près de Mirande. « Notre plan comprend trois volets complémentaires », explique Jérôme Candau, directeur en charge de cette filière. Le premier concerne les broutards, surtout exportés vers l’Italie. Depuis le 15 mars, Vivadour a cessé la commercialisation en direct pour basculer sur un partenariat exclusif avec un exportateur spécialisé. Ce marché concerne 100 bêtes par semaine. Deuxième volet : encourager l’engraissement de jeunes bovins pour les mener de 7 à 12/15 mois. Pour cela, Vivadour a récemment lancé un plan de contractualisation avec ses adhérents pour livrer la société Bigard à Castres (81), spécialiste de l’abattage et de la découpe. Dernier volet : le développement et l’engraissement d’animaux gras en partenariat avec la société Arcadie Sud-ouest et surtout l’abattoir d’Auch. M.-N.C.
Le but ici est d’alimenter des enseignes de la grande distribution régionale selon le respect de cahiers des charges « origine Gers ». A ce jour, 12 magasins se sont lancés dans l’aventure. Ce créneau portera sur une à deux vaches par semaine et par magasin.