Volaille : plus d’un tiers des emplois de Doux menacés

En attendant le verdict du tribunal de commerce de Quimper le 23 juillet prochain concernant la reprise du groupe volailler Doux, les inquiétudes des salariés se font de plus en plus grandes. Après avoir analysé les offres de reprise, les syndicats estiment à 1500 le nombre possible de suppression d’emplois, sur les 3400 salariés que compte actuellement le groupe. Les offres de reprise étaient au nombre de sept à la date limite de dépôt (notre lettre du 9 juillet 2012), mais leur nombre est passé à onze le lendemain et atteindrait quatorze aujourd’hui. Certains sites restent toutefois complètement absents de ces offres. L.C.

C’est le cas de l’usine de Pleucadeuc (56), qui emploie près de 400 salariés, ou de celui de Graincourt-lès-Havrincourt (62), avec 270 salariés. Même l’offre du consortium mené par Sofiprotéol, qui se veut globale, n’inclut pas la reprise de tous les sites et prévoit la perte d’un millier d’emplois.

En attendant de connaître le sort réservé à chacun, le comité d’entreprise de Doux a décidé de porter plainte contre X pour « gestion fautive » auprès du tribunal de Quimper. Et les créanciers, transporteurs routiers en tête, menacent d’arrêter leur activité faute de paiement de factures en souffrance.