Crise alimentaire, la FAO tire la sonnette d’alarme
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Le marché actuel suscite la crainte d’une crise alimentaire similaire à celle de 2007-08. La FAO redoute une catastrophe affligeant des dizaines de millions de personnes à court terme. Pour faire face, de nouveaux outils sont opérationnels, tels que l’Equipe spéciale de haut niveau des Nations Unies sur la crise mondiale de la sécurité alimentaire, ou le Système d’information sur les marchés agricoles du G20 (AMIS), visant à améliorer la transparence sur les marchés mondiaux. Le Forum de réaction rapide, rattaché à l’AMIS, a été mis en place pour faciliter des réponses coordonnées par les grands producteurs mondiaux et négociants des principales céréales et du soja en cas de turbulences des marchés. La FAO prône deux grands axes de travail E.P.
Le premier : soutenir les investissements dans l’agriculture, et notamment la petite agriculture. Le second : renforcer la protection sociale des consommateurs et des producteurs pauvres pour leur éviter d’être victimes de la faim, de perdre leurs actifs et de plonger dans la pauvreté. Par ailleurs, la FAO appelle de ses vœux un ajustement des politiques en vigueur favorisant les utilisations non-alimentaires des céréales (tels que les biocarburants), lorsque les marchés mondiaux sont sous pression et que les disponibilités vivrières sont menacées.