Présidentielle, Interbev formule ses propositions pour les candidats
Le | Environnement-agroecologie
À l’approche des élections présidentielles, et juste avant le grand rendez-vous du Salon de l’agriculture, les acteurs du secteur dressent leurs listes de doléances. Interbev, l’interprofession du bétail et de la viande, se livre à cet exercice, le 17 février. Sur les propositions formulées pour le prochain quinquennat, plusieurs concernent les fameuses « clauses miroirs » à défendre, sur différentes normes. En l’occurrence : l’interdiction des antibiotiques activateurs de croissance, la traçabilité des bovins dans le règlement européen visant à lutter contre la déforestation importée, et la durée de transport des bovins. Plus globalement, Interbev ne veut plus aucun accord bilatéral validé sans clauses miroirs.
Les six autres propositions :
- un affichage environnemental fondé sur une méthode d’évaluation robuste et largement partagée, qui tienne compte de l’ensemble des externalités d’un système de production ;
- un soutien des pouvoirs publics aux campagnes de communication collectives en faveur des produits sous signe de qualité ;
- une mise en place de la protection des dénominations viande, afin de limiter les confusions avec les produits à base de protéines végétales ;
- une indication obligatoire de l’origine pour toutes les viandes, y compris lorsqu’elles sont utilisées comme ingrédients dans les plats préparés, au niveau européen ;
- un maintien de la fréquence minimale de quatre repas sur 20 de viande non hachée de bœuf, veau ou agneau en restauration scolaire ;
- un label pour les restaurants qui s’approvisionnent à 100 % en viandes françaises.