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Environnement, santé et valeurs, les trois motifs principaux de conversion en bio

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« Qu’est-ce qui motive votre démarche en agriculture biologique ? » Voilà la question posée par Bureau Veritas France, certificateur pour le label bio, à une centaine d’agriculteurs convertis, dans le cadre d’une étude publiée le 14 février. Les trois réponses les plus fréquentes ont trait à la protection de l’environnement (24,6 %), la préservation de la santé (21,81 %) et le partage des valeurs du Bio (15,01 %). Le changement de modèle économique et le revenu ne sont que le quatrième critère cité, à 12,18 %. La recherche de la qualité gustative arrive ensuite, pour 10,76 % des agriculteurs sondés. À noter : dans plus d’un cas sur dix, la bascule vers le bio s’est jouée à la demande de tiers, que ce soit les clients de l’agriculteur (8,78 %), ses fournisseurs (1,98 %) ou l’État (1,13 %).

Des atouts perçus surtout lies à l’économie et au marché

Bureau Veritas France a également demandé à son échantillon de producteurs bio les avantages de la qu’ils voyaient à la certification bio. La première réponse ? « Pérenniser durablement l’exploitation », à 22,19 %. Les motifs « économiques » sont globalement bien représentés. 14,29 % des répondants évoquent un prix de vente plus élevé, la différenciation vis-à-vis de la concurrence (11,55 %) et l’accès à de nouveaux marchés (8,51 %) sont également cités, tout comme « la réduction des risques (10,03 %). Pour autant, le marché n’est pas l’alpha et l’oméga des agriculteurs, puisque 18,24 % estiment que le bio est avant tout un vecteur de confiance, et 15,20 % évoquent une plus-value en termes d’image.

Environnement et origine, deux critères montants

Enfin, l’étude sonde les agriculteurs bio pour savoir les critères de production qui, selon eux, vont monter en puissance à l’avenir. Le respect de l’environnement est vu comme le paramètre le plus attendu (25,23 %), juste devant l’origine locale (23,99 %), rappelant que l’un des talons d’Achille perçu par les consommateurs du bio est justement la part importante des produits importés dans les étals. Le bien-être animal est la troisième réponse la plus fréquente, à 17,45 %.