Étiquetage environnemental, les deux tiers des entreprises sont satisfaites
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90 % des 167 dossiers sélectionnés pour tester l’étiquetage environnemental sont allés jusqu’au bout de la démarche, a expliqué Antonin Vergez, en charge du projet au ministère de l’Ecologie à l’occasion de la conférence « Vers une agriculture européenne respectueuse du climat : retours d’expérience et leviers d’action », organisée par l’association Solagro les 9 et 10 octobre à Toulouse. Un bilan vient d’être rédigé et sera remis prochainement au Parlement.
Mieux prendre en compte le sol Les deux tiers des entreprises sont satisfaites et souhaitent continuer. Parmi les avantages cités : l’opportunité de se former à la méthode de l’ACV ou Analyse de cycle de vie ou encore une meilleure compréhension de la chaîne alimentaire. « Les entreprises pensaient que le transport était le poste le plus émetteur de gaz à effet de serre, or il s’avère que c’est plus souvent la production agricole », indique-t-il. Le ministère de l’Ecologie travaille à une meilleure prise en compte du stockage et du déstockage du carbone dans les sols. « Nous avons eu trois propositions techniques dans le cadre d’Agribalyse* que nous jugeons insuffisantes. Mais on progresse », explique Antonin Vergez. Les structures ont indiqué qu’elles souhaitaient disposer d’un kit technique pour les aider dans la démarche. La question du support de communication vers le consommateur est par ailleurs vue comme un élément clé dans la réussite du projet. Voir notre article : Agribalyse, l’inventaire du cycle de vie des productions agricoles, disponible