Export : le blé français toujours le plus compétitif selon France AgriMer
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En blé, l’origine française en blé compétitive sur les marchés. « Aujourd’hui, le blé au départ de Rouen est le moins cher du marché. Pour les acheteurs, la différence se fait sur le coût du fret », constate Marc Zribi, de FranceAgriMer, lors d’une conférence de presse le 13 novembre à l’issue du conseil spécialisé grandes cultures. L’Égypte réalise une première partie de campagne dynamique, avec des importations de blé en hausse de 10 % à date. Cela profite à la France qui a chargé sept bateaux, soit 420 000 tonnes. À l’inverse, l’Algérie, qui a connu une bonne récolte, n’a pas émis d’appel d’offre sur le mois octobre ! Cela se traduit par un retard des exportations françaises vers cette destination que FranceAgriMer estime à environ 400 000 tonnes. L’organisme maintient malgré tout à 5 Mt ses prévisions de volume de blé tendre français vers ce pays pour la fin de campagne, et revoit à la hausse celles pour l’ensemble des pays tiers à 12 Mt, contre 11,7 Mt le mois précédent.
Comportement surprise de la Russie
Cette tendance reste conditionnée au comportement incertain de la Russie. « La Russie n’a exporté que 14,8 Mt des 33 ou 34 Mt de blé tendre qu’elle peut exporter. À voir si ce retard se confirmera sur la deuxième partie de campagne, questionne Marc Zribi. Sachant qu’elle a les capacité d’exporter le reste. Sur la campagne 2017/2018, elle a réussi à exporter 4 Mt par mois. »
En blé dur, la France possède la qualité, mais pas la quantité pour répondre à une demande mondiale très soutenue. Les prévisions d’export sont revues à la hausse de 50 000 t pour atteindre 1,15 Mt. Peu de changement en orges, si ce n’est un léger transfert des prévisions d’exportation des pays tiers vers l’Union européenne, « car la Chine est moins présente », estime Marc Zribi.