Fipronil : les produits à risques sont retirés du marché.
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L'État a rendu publique une liste des produits retirés du marché car présentant des concentrations de fipronil supérieure à la limite réglementaire. Publiée le 22 août, elle s'appuie sur les déclarations des fournisseurs qui confirment avoir reçu des lots contaminés, et ont éventuellement effectué des auto-contrôles, ou sur les contrôles d'État. On retrouve dans cette liste des pâtes, des gaufres ou des pommes dauphines. Le ministère de l'Agriculture précise que cette liste peut encore évoluer.
Le 20 juillet dernier, la Belgique a alerté la Commission européenne que du fipronil avait été détecté dans des œufs et des viandes de volailles pondeuses en provenance d'élevages de Belgique ou du Pays-Bas. Cet antiparasitaire est autorisé pour les animaux domestiques mais pas pour les animaux d'élevage.
L'Anses estime le risque faible
À partir de là, les pouvoirs publics ont saisi l'Anses le 7 août afin que l'agence procède à une évaluation des risques. Deux semaines plus tard, celle-ci concluait que les risques sanitaires associés au fipronil sont « très faibles » dans les quantités observées. En considérant qu'un individu ne vas manger que des œufs contaminés, et au taux maximal de contamination relevée, il ne s'expose aux risques qu'à partir de plus de dix œufs par jour pour un adulte et plus d'un œuf par jour pour un enfant de 1 à 3 ans. Pour les produits fabriqués à partir d'œufs, il faut de plus tenir compte du facteur de dilution.
L'État a aussi rendu public l'ensemble des établissements de transformation, de grossistes ou de centre de conditionnements d'œufs ayant reçu des lots contaminés. Au 25 aout, le ministère de l'Agriculture et de l'alimentation a annoncé pour les futures semaines des plans de contrôle représentant plus de 750 prélèvements par semaine. Il a par ailleurs demandé à l'Anses de profiter de ces plan de contrôle pour analyser les risques liés à la présence d'autres antiparasitaires, comme l'amitraze.