Focus sur les marchés. Le Japon, au cœur de l’actualité
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Troisième puissance mondiale, le Japon est aussi le premier importateur mondial de maïs et de colza. Les conséquences du séisme qui a touché le pays le 11 mars ont, toute la semaine, impacté sur l’ensemble des marchés. Les capacités de stockage sont réduites, les infrastructures portuaires détruites. Le vent de panique à la Bourse de Tokyo a soufflé sur l’ensemble des places boursières. A court terme, le ralentissement de la demande est à craindre. Pour certains opérateurs, un retour de la demande pourrait, dans un second temps, enflammer à nouveau les cours. A.G.
Cours en euros/tonne sur les marchés, au 18 mars. Euronext, première échéance. Entre parenthèses, cours du 11 mars.
Blé : Euronext 223,75 (226,25) ; Rendu Rouen, 211 (234)
Maïs : Euronext, 219,25 (224,5) ; Rendu Bordeaux, 199 (214)
Colza : Euronext, 439,75 (455) ; Rendu Moselle, 441 (469)
Blé : Euronext 223,75 (226,25) ; Rendu Rouen, 211 (234)
Forte chute en début de semaine, remontée le 17 mars, pour des cours qui se situent au final nettement en dessous de la semaine dernière… La forte volatilité engendre une importante activité sur les marchés à terme et sur ceux des options. Plus de 50000 contrats ont ainsi été traités sur le blé. A l’échelle internationale, certains acheteurs profitent de cette baise pour s’approvisionner en céréales : c’est le cas notamment de la Jordanie qui a lancé un appel d’offres pour 100000 t de blé et 100000 t d’orge pour l’alimentation animale.
Maïs : Euronext, 219,25 (224,5) ; Rendu Bordeaux, 199 (214)
Les cours du maïs ont eu aussi subi une nouvelle baisse cette semaine. En cause bien sûr, la situation au Japon, premier importateur mondial de cette céréale, en provenance notamment des États-Unis. Le 16 mars, le maïs touchait la limite basse à Chicago. Le recul du pétrole a lui aussi pesé sur les cours.
Colza : Euronext, 439,75 (455) ; Rendu Moselle, 441 (469)
Après une baisse en début de semaine, la tendance était à la hausse pour le colza à partir de jeudi 17 mars, sur des cours toutefois en recul sur nos dernières cotations. Le marché observe le déroulement des récoltes en Amérique du Sud : les pluies soutenues dans les régions du nord du Brésil entraînent du retard tandis que le climat est plus favorable à l’avancement des chantiers dans le sud de l’Argentine.