FranceAgriMer se mouille contre la dégradation du réseau ferré
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FranceAgriMer s'inquiète des fermetures annoncées des voies capillaires, dédiées à la circulation du fret de marchandises. « Maintenir un réseau ferré de qualité en France est primordial pour la compétitivité de la filière des grains française », a expliqué le 9 juillet Rémi Haquin, à l'issue du Conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer. Reprenant les chiffres de Coop de France, il a indiqué que 1 800 km de lignes sur lesquelles sont transportées aujourd'hui 2 millions de tonnes de grains seraient menacées de fermeture. L'établissement public entend porter, en lien avec les différentes familles professionnelles, « une initiative sur cette question logistique en vue de déterminer les actions concrètes à mener avec Réseau Ferré de France (RFF) ou les autres acteurs impliqués dans le domaine des transports ». On sait déjà que le syndicat des coopératives d'appro-collecte va prochainement rencontrer Frédéric Cuvillier, secrétaire d'Etat chargé des transports, afin d'exposer ces problèmes de fret et réclamer, entre autres, la participation des coopératives aux audits de RFF sur l'état des voies capillaires. De son côté l'Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF) réclame un plan au niveau national. Parmi les pistes envisagées : une réorganisation complète de la gouvernance qui verrait un ou plusieurs gestionnaires d'infrastructures prendre en charge le réseau ferroviaire capillaire.