Froid, sécheresse : la plaine s’adapte
Le
Dans la moitié nord du pays, la pluie se faisait attendre. Malheureusement, dans de nombreux secteurs, les quelques millimètres tombés ne semblent pas suffisants. Sur maïs et betteraves, cette sécheresse agit sur l’efficacité des herbicides. Déjà les potentiels de rendement de certaines cultures semblent affectés. Ce serait le cas dans le Centre et en Picardie pour les cultures de printemps ; en Lorraine, en Normandie et en Poitou-Charentes pour les orges d’hiver. Les maladies se sont plutôt faites discrètes pour l’instant mais attention à leur éventuelle progression avec le retour de températures plus clémentes. Pour le colza, la situation est très contrastée selon les secteurs : différences importantes de biomasse formée, avortements de boutons plus ou moins conséquents, dégâts d’insectes et autres problématiques indiquent que l’on s’oriente vers une campagne très hétérogène en termes de résultats. A.G.
Localement, d’autres phénomènes climatiques inhabituels, comme la neige dans l’Aube début mai. Les colzas et les pois étaient en fleur, les orges déjà épiées et les blés durs en cours d’épiaison. De nombreuses parcelles se sont retrouvées couchées sous le poids de la neige. Les pertes pourraient être lourdes.