Référence agro

Grandes cultures : et si les crédits carbone devenaient une source de revenu ?

Le

Tous les acteurs des filières grandes cultures se mobilisent pour mettre le cap sur le « label bas carbone ». Les associations de producteurs de maïs (AGPM), blé (AGPB), betterave (CGB) et oléoprotéagineux (Fop) s’engagent aux côtés de leurs instituts techniques respectifs (1) à rédiger une « méthode » adaptée à leurs cultures d’ici à l’été 2020, selon un communiqué publié le 5 décembre.

Un fort potentiel

Cette méthode devra être validée par le ministère de la Transition écologique pour permettre aux filières de « vendre » le carbone stocké par les cultures aux acteurs d’autres secteurs, émetteurs de gaz à effet de serre et désireux d’équilibrer leur bilan carbone. L’AGPM avait déjà annoncé ses ambitions en la matière les 13 et 14 novembre, lors du congrès national maïs à Toulouse.

« C’est dans le secteur des grandes cultures que réside un des plus forts potentiels de stockage de carbone en France », souligne le communiqué. Pour autant, l’objectif des associations de producteurs n’est pas seulement de privilégier les pratiques favorables au stockage de carbone, mais aussi de limiter au maximum les émissions agricoles : plus le bilan global est bon, plus il sera valorisable économiquement.

Une première rencontre commune, réunissant l’ensemble des acteurs scientifiques et techniques impliqués sur la thématique « bas carbone » dans ces filières, est prévue le 12 décembre.

(1) Arvalis, Institut technique de la betterave (ITB) et Association de recherche technique betteravière (ARTB), Terres Inovia.