Grenelle et CTPS - Le point pour la section « betterave »
Le
Nous engageons, dans une logique rédactionnelle défendue par reference-appro.com, un tour d’horizon complet, semaine après semaine de certaines actualités. Après la mise en place des bulletins de santé du végétal l’an passé, celle des Cros en cours, nous nous intéressons cette fois à l’évolution des règles d’inscription des variétés, en lien avec le Grenelle de l’environnement (cf actualité de la semaine passée). Premier arrêt sur image avec Alain Moulinier, président de la section betterave et chicorée.
« Depuis juillet dernier, les essais variétaux du CTPS se font, pour la betterave, avec des niveaux d’intrants réduits, explique Alain Moulinier président de la section betteraves et chicorée du CTPS (comité technique permanent de la sélection). Nous avions donc anticipé de quelques mois les conclusions du Grenelle ». L’objectif n’est plus de viser une protection maximale mais bien d’adapter la conduite des cultures aux attentes du marché, de la société et de la réglementation. « Nous ne pouvons, par exemple, plus ignorer le bon état écologique des eaux. Phytosanitaires, avec en tête la tolérance aux maladies, et engrais sont les deux critères les plus auscultés ». A ce jour, les essais CTPS sont conduits afin que les phytosanitaires ou la fertilisation azotée ne constituent pas un facteur limitant. « L’idée étant de repérer les génétiques qui se comportent le mieux dans ces itinéraires raisonnés, poursuit-il. Et ce, sans pour autant modifier les critères de choix actuels. Dès cette année, nous devrions avoir les premiers résultats ». Anne Gilet
Photo : Alain Moulinier, président de la section betteraves et chicorée du CTPS.