Climat, « l’élevage ne sera pas la variable d’ajustement », assure Élisabeth Borne

« Quel message adressez-vous aux éleveurs, victimes d’attaques incessantes ? » La question est signée du député Renaissance Philippe Decrozaille. Une semaine après la publication d’un rapport de la Cour des comptes suggérant une réduction du cheptel bovin français, pour limiter son impact climatique, il interpelait la Première ministre, Élisabeth Borne, le 30 mai lors des questions au Gouvernement. Celle-ci s’est voulue ferme : « Nous avons un modèle d’élevage bovin dont nous pouvons être fiers, un modèle qui a un avenir dans notre pays », a-t-elle lancé en préambule. Et d’affirmer que le Gouvernement apportait « un soutien sans faille » à cette filière. Élisabeth Borne a cité en exemple la politique agricole commune, « où l’élevage est la filière la plus soutenue », ou encore l’opposition de la France au Mercosur.

« Chaque année, les prairies stockent huit millions de tonnes de CO₂ », a-t-elle ajoutée, précisant que les système d’élevage favorisait « des réseaux de haies et d’infrastructures agroécologiques vertueuses notamment pour les sols ». En conclusion, la Première ministre a insisté sur le fait que le secteur de l’élevage devrait contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en France, mais qu’il ne serait pas « une variable d’ajustement ».

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