Daniel Peyraube, AGPM : « Nous ne sommes pas satisfaits de l’avancement des suites du Varenne de l’eau »
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À l’occasion de la conférence de presse organisée le 5 octobre par l’Association générale des producteurs de maïs, AGPM, son président, Daniel Peyraube, a fait part du mécontentement des maïsiculteurs concernant la gestion de l’eau, après un été caniculaire qui a largement mis à mal la production. Les arrêtés restreignant l’irrigation ont été, selon l’AGPM, préjudiciables. « Le Varenne de l’eau laissait entrevoir des avancées, mais aujourd’hui on patine, et les avancements ne sont pas satisfaisants, point Daniel Peyraube. L’eau constitue à nos yeux la première assurance : elle offre une capacité de résilience à notre agriculture. Par ailleurs, l’eau offre une garantie de qualité du produit. Cette année, le poids spécifique est à 80 en irrigué et à 50 en non-irrigué. De l’eau dépend la qualité de l’amidon des grains. »
Le président de l’AGPM a rappelé que la filière travaille avec les semenciers pour réduire les besoins du maïs en eau, et « atteindre un taux de matière sèche le plus important possible. » Il estime également qu’au-delà de la production du maïs, « l’eau est essentielle à la résilience des territoires et indispensable aux industries. Ce sujet est essentiel pour nos territoires ». Daniel Peyraube rappelle que lors de sa première campagne, « Emmanuel Macron s’était engagé à apporter des réponses. Nous ne sommes pas satisfaits, et agacés du manque d’efficacité sur ce sujet essentiel. »