Référence agro

« Difficile de valoriser la biodiversité sans réussir à la mesurer », Laurent Martel, Bioline

Le | Ils-l-ont-dit

Laurent Martel, directeur général de Bioline (à gauche), ici à côté de Philippe Hamelin, directeur B - © D.R.
Laurent Martel, directeur général de Bioline (à gauche), ici à côté de Philippe Hamelin, directeur B - © D.R.

À l’occasion du Salon de l’agriculture, Laurent Martel, le directeur général de Bioline, s’est exprimé lors d’un échange informel avec la presse. L’occasion d’aborder un enjeu épineux : celui de la biodiversité. « Nous réfléchissons à l’idée de filières mieux-disantes en termes de biodiversité, mais il reste difficile de mesurer celle-ci, et donc de communiquer sur des résultats concrets pour leur donner une valeur économique, a-t-il indiqué. Il existe des indicateurs pour la biodiversité aérienne, mais pas pour le sol. Ou du moins, rien d’abordable à ce stade : s’il faut payer 10 000 € pour une analyse de terre… » Il affirme toutefois que le dossier est ouvert chez Bioline. Le concours InVivo Quest, adressé aux start-up depuis 2017, doit notamment permettre de lever ce frein. InVivo envisage ainsi la possibilité de façonner une baguette de pain à partir d’un cahier des charges « biodiversité » pour les filières portées par Soufflet, dont InVivo a fait l’acquisition.