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Jean-Luc Forrler, Vivescia, « Le couvert végétal, un monde en devenir »

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Vivescia mise sur l’amélioration de la qualité des sols. Elle déploie un dispositif expérimental sur les couverts végétaux, comme l’a expliqué Jean-Luc Forrler, chef de projet « conservation des sols », lors d’un colloque le 28 janvier 2021

Jean-Luc Forrler, Vivescia, « Le couvert végétal, un monde en devenir »
Jean-Luc Forrler, Vivescia, « Le couvert végétal, un monde en devenir »

« Le couvert végétal reste un monde en devenir. Il va jouer un rôle essentiel pour améliorer la qualité des sols car c’est un levier que n’importe quel agriculteur peut actionner », a indiqué Jean-Luc Forrler, chef de projet « conservation des sols » chez Vivescia. Il était invité à la journée technique dédiée à la qualité des sols organisée par le pôle IAR le 28 janvier 2021. Vivescia déploie un important dispositif expérimental dédié aux couverts végétaux, notamment pour développer l’agriculture de conservation des sols.

Adapter les variétés

« Nous voulons qu’ils soient les plus productifs possibles pour remettre de la matière organique et du carbone dans les sols et qu’ils aient un bon rapport C/N », poursuit-il. Vivescia travaille également sur l’adaptation des espèces et des variétés aux types de sol, aux dates de semis mais également au stress hydrique. « Le couvert doit pouvoir rester au moins quatre mois, ajoute Jean-Luc Forrler. Sur les cinq dernières années, seule 2017 a été une année favorable aux couverts du fait de la sécheresse. »