« Les pratiques agricoles favorables à la biodiversité doivent générer du revenu », Bérangère Abba
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Le Salon de l’agriculture est un passage obligé pour certains ministres. Le 4 mars, l’Inrae organisait sur son stand une conférence « Agriculture et biodiversité : le rôle des paysages ». L’occasion, pour Bérangère Abba, secrétaire d’Etat à la biodiversité auprès de la ministre de la Transition écologique, d’exprimer ses impressions. « Je me rends compte à que l’agroécologie n’a jamais été aussi présente au Salon de l’agriculture, a-t-elle assuré. Elle l’est à la fois dans les discussions des chercheurs, et dans les pratiques déjà enclenchées sur le terrain, expliquées par les exposants. » La secrétaire d’Etat a puisé, dans les allées de la Porte de Versailles, de bons arguments pour lutter contre les « caricatures assez grossières » et « l’idée reçue selon laquelle les agriculteurs auraient du mal à s’entendre avec la sphère environnementale ».
Selon Bérangère Abba, la poursuite de la transition agroécologique passe par des « dispositifs opérationnels » et « éclairés par la science », à mettre à disposition des agriculteurs. Dans ce registre, elle évoque ainsi clairement l’aspect économique : « Les pratiques favorables à la biodiversité doivent trouver un écho financier et générer du revenu pour les agriculteurs. »